ÉMILIE QUINQUIS: un concert onirique pour l'ouverture de la saison estivale au Théâtre de Verdure
Le vendredi 11 juillet, le Théâtre de Verdure a accueilli le premier concert de la saison estivale, porté par l’artiste Émilie Quinquis, dont la voix et les compositions ont littéralement transporté le public dans un univers à part.
Installée sur l’île d’Ouessant, Émilie Quinquis puise dans ses racines et son environnement pour composer sa musique et marie la langue bretonne à des productions électro raffinées: un parti pris artistique fort, où la modernité sonore épouse l’héritage culturel de la Bretagne. Ses arrangements sont le reflet d’une démarche intime : une quête d’acceptation de soi et de ses imperfections, que l’artiste revendique avec sincérité.
Tout au long du concert, le public s’est laissé emporter par une ambiance immersive : une plongée dans un monde de sirènes, de songes et de rêves éveillés, bercé par les voix mystérieuses de la mer. Parmi les figures évoquées, celle de l’Ankou, serviteur de la Mort dans la mythologie bretonne, s’est glissée de manière étonnamment douce dans cette fresque onirique.
Les spectateurs, nombreux, ont savouré chaque instant de cette performance hors du temps.
À la fin du concert, beaucoup auraient volontiers prolongé cette parenthèse enchantée, enveloppés dans la beauté sauvage du lieu et la poésie musicale de Quinquis. Un démarrage réussi pour la saison estivale, qui laisse présager de beaux moments à venir au Théâtre de Verdure.






Le 10 juillet: un moment suspendu avec "EN ROUES LIBRES" à la Chapelle des Cieux
Le 10 juillet, la Chapelle des Cieux a accueilli un événement aussi rare qu’enthousiasmant : le concert du collectif "En Roues Libres", devant une soixantaine de spectateurs conquis.
Dans ce cadre intimiste et baigné d’une acoustique exceptionnelle, les musiciens ont offert bien plus qu’un simple concert. Proches du public tant physiquement qu’humainement, ils ont su tisser un lien sincère et chaleureux, ponctué de moments pédagogiques, de sourires complices et d’éclats de rire. Une manière décomplexée et vivante d’aborder la musique classique, qui pourrait bien faire naître des vocations, même chez les plus novices.
Le charme ne s’arrêtait pas à leur virtuosité : venus à vélo depuis Santec, tirant leurs instruments dans une petite carriole (contrebasse, hautbois, violons et altos), ils incarnaient une démarche artistique éthique, itinérante et poétique. Une véritable aventure musicale à taille humaine.
Après cette halte précieuse à la Chapelle des Cieux, les musiciens ont repris la route dès le lendemain matin, direction Tourc’h, pour continuer à faire vibrer les cœurs au rythme de leur passion partagée.



Jean-Marc Haddad et Pierre-Eric Nimylowycz au violon et alto,
Magdalena Probe au violoncelle et Jon Olaberria au Hautbois